Je voudrais, ici, pour le centième et peut-être dernier message de ce blog compléter l'article « René Reymond » paru dans le numéro 24 de la revue Mémoire d’Obiou éditée par "Les Amis du Musée Matheysin" en 2019.
En complément du texte paru je joins une description à peu près exhaustive de son importante bibliographie. Je tiens beaucoup à ce catalogue car, bien qu’un peu fastidieux, cet inventaire remet en perspective la richesse et la densité de son œuvre dans laquelle beaucoup ont trouvé matière à s’inspirer pour leurs propres production...
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René Reymond est né le 19 avril 1922 à La Motte d’Aveillans. Il est décédé le 21 février 2018 dans sa maison familiale de Pierre-Châtel, au milieu de ses livres, à côté de sa chère bibliothèque… à deux pas de la Route Napoléon. Durant toute sa vie il a aimé le Pays Matheysin. Il n’a cessé de le servir.
Tout d’abord en tant que secrétaire de mairie à Pierre-Châtel. Sa gentillesse, sa générosité pudique, son investissement inlassable durant les 47 ans de carrière qu’il a consacrés à Pierre-Châtel ont été très appréciés par ses concitoyens et les municipalités qui se sont succédé.
Mais aussi, et surtout, en tant qu’écrivain et historien. Sa bibliographie riche de 17 ouvrages majeurs ou de participations importantes à des livres écrits en collaboration avec d’autres auteurs est une mine d’or pour qui s’intéresse à l’histoire de notre petite patrie Matheysine. Son insatiable curiosité intellectuelle, sa rigueur et son talent d’écrivain nous laissent en héritage une exceptionnelle somme de textes, de renseignements, documents, photos.
Il a reçu la première médaille d’honneur de la commune de Pierre-Châtel le 7 Octobre 2005.


N’oublions pas aussi qu’en un temps, inimaginable actuellement, ou aucun média moderne hormis la radio n’égayait les foyers René Reymond et sa petite troupe ont quadrillé la région, portant un peu partout la distraction et la culture grâce à leur équipement de cinéma ambulant.
Dans une atmosphère de « Cinéma Paradisio » l’équipe composée de Paulette son épouse et de Monsieur Eymery a vécu, étés comme hivers, bien des aventures sur les routes de montagne du Valbonnais, du Trièves et de la Matheysine…
Avant de détailler son œuvre littéraire voici quelques anecdotes relatives à cette activité de saltimbanques qui éclaireront d’un jour différent le « personnage » de René Reymond que certains ressentaient comme un peu austère et distant. Alors que ses proches le connaissaient chaleureux, humain et profondément gentil.
René Reymond et Paulette nous ont souvent bien fait rire en nous racontant leurs « exploits » de projectionnistes :
par exemple lorsque leur voiture a versé dans les marais entre La Mure et Pierre-Châtel. Sauvés de la noyade par Charles Galvin (bien plus tard conseiller général de La Mure) ils ont récupéré à grand peine le matériel de cinéma et surtout… le manuscrit d’un livre de Victor Miard qu’ils ont dû sécher et repasser, feuille à feuille le restant de la nuit !
Une autre fois par temps de brouillard Paulette guidait René scrutant le bas-côté droit de la route en passant la tête par la portière… Ils ont stoppé net en s’apercevant qu’ils étaient entrés dans le cimetière de Monteynard. Cette fois-ci aucun dommage à déplorer…
Ou encore, lors d’une séance en plein air au bord du lac de Laffrey. L’écran est installé face au lac, la météo est parfaite, la nuit est tombée mais peu de spectateurs malgré une affiche particulièrement attrayante… Que se passe-t-il ? Qu’importe la séance commence… Oh ! surprise une véritable armada de barques de pêche surchargées de passagers se positionnent stratégiquement à proximité. On reconnaît bien là le sens pratique et l’avarice légendaire des Matheysins…
Et combien d’autres péripéties vécues par ce couple « yin yang » associant la retenue et le calme olympien de René et l’énergie volcanique de Paulette…
Bibliographie chronologique.
Le chanoine Auguste Dussert (1872-1958).
Le premier ouvrage publié par René Reymond est une plaquette écrite en collaboration avec Victor Miard à la mémoire du chanoine Auguste Dussert. Sa plume se fait fervente et admirative pour honorer « un des meilleurs historiens de la Matheysine et du Dauphiné ». Il met en avant dans son éloge les qualités humaines qui lui sont chères : rigueur, modestie, franchise, amitié. Leur amour commun de l’histoire locale les a rapprochés et c’est avec émotion qu’il évoque l’enregistrement sonore que le chanoine Dussert avait bien voulu lui accorder. Cette rencontre a certainement déterminé le parcours d’historien/écrivain de René Reymond...
Pierre-Châtel, hier et aujourd’hui.
Ce livre est sans conteste l’ouvrage fondateur de l’œuvre de René Reymond.
La bibliothèque d’un Matheysin doit impérativement comporter dans ses rayonnages trois livres :
« Essai historique sur La Mure et son mandement » de l’abbé Dussert, « Le plateau Matheysin, historique du canton de La Mure » par Pierre Berthier et « Pierre-Châtel, hier et aujourd’hui ».
« Pierre-Châtel, hier et aujourd’hui » est le fruit de nombreuses années d’investigations, d’un travail rigoureux de recherches, d’enquêtes auprès des anciens et de fouilles exhaustives dans les archives départementales de l’Isère et la bibliothèque municipale de Grenoble. Ce n’est ni une monographie sèche et austère, ni une énumération rébarbative de faits mais une manne qui exhume de l’oubli le passé, nous le présente avec méthode et devient source d’inspiration pour le présent. René Reymond, déjà dans ce premier ouvrage, fait œuvre de passeur. A la manière d’un compagnon du Devoir il nous offre son savoir, il nous transmet les richesses du passé avec sans doute le secret espoir que nous en fassions bon usage. Déjà dans ce premier ouvrage il enrichit le texte de nombreuses illustrations : photographies, fac-similés d’archives ou de gravures.
Le chapitre sur la Pierre-Percée lui tenait particulièrement à cœur. Il a beaucoup fait pour remettre la Pierre-Percée en la commune de Pierre-Châtel... Au point qu’elle figure sur le blason du village.
L’une des sept merveilles du Dauphiné est désormais définitivement et officiellement associée à Pierre-Châtel.
Ce blason a été dessiné par Mr Miard, peintre très connu et professeur de dessin au lycée de La Mure.
In mémoriam (1893-1971) Victor Miard, historien de La Mure et de la Matheysine.
Ce livret écrit en 1971 est un vibrant témoignage de respect et d’amitié. René Reymond et Victor Miard ont collaboré à l’écriture de la plaquette « Le chanoine Auguste Dussert (1872-1958), historien de La Mure et des Etats du Dauphiné » et de profonds liens se sont créés entre les deux hommes. L’éloge se termine par ces mots : « Son œuvre et son souvenir nous restent. Dans nos mémoires qui ne seront point oublieuses, il conservera la grande place à laquelle il a droit : la meilleure. » Un tableau représentant Victor Miard a toujours eu une place privilégiée dans le salon de René Reymond, le fidèle en amitié…
Petite histoire du chemin de fer de Saint-Georges-de-Commiers à La Mure.
Puis arrive en 1978 un ouvrage richement illustré de 220 photographies. Ce livre, préfacé par Jean Haudour, retrace avec précision la construction et le fonctionnement de la magnifique ligne de montagne, premier train électrifié de France, qui a ouvert la Matheysine au progrès. Ici encore René Reymond s’attache à nous exposer les transformations sociales et humaines générées par cette gigantesque réalisation là ou d’autres n’auraient traité que les aspects techniques, industriels ou économiques.
In « La Mure et son pays ».
Dans cet ouvrage collectif édité en 1979 René Reymond s’est chargé du chapitre historique, son domaine de prédilection : de la Cotte-rouge au vol de l’aigle. Sa riche collection de documents, illustrations et photos complètent à merveille un texte circonstancié qui devait par ailleurs dans ce livre être concis et précis.
Histoire mémorable du siège de La Mure.
Cet ouvrage écrit à l’occasion du 4eme centenaire du siège de La Mure est le fruit de longues et minutieuses recherches et l’auteur y a fait ressurgir de l’oubli de rares et importants documents. En particulier deux magnifiques plans inédits représentant La Mure et sa région. L’un émanant du camp catholique, l’autre du camp protestant. Pour la première fois on peut y découvrir une représentation exacte de la citadelle en forme d’étoile édifiée par Ercole Negro, ingénieur militaire Piémontais. Ses deux plans et les 52 reproductions de documents historiques de cet ouvrage permettent au lecteur imaginatif de visualiser les combats qui opposèrent Charles de Lorraine, duc de Mayenne et le vieux renard du Dauphiné le huguenot François de Bonne, futur duc de Lesdiguières. Ce même lecteur imaginatif pourra se croire un instant sur la colline du calvaire admirant la Cotte-Rouge, notre Jeanne Hachette locale, terrassant l’ennemi ou pétrifié par l’apparition dans le ciel « d’un astre chevelu » : la comète de 1580. Elle apparut, tel un signe, au début du siège et resta visible durant toute sa durée…Avec ce livre qui a fait date dans les annales, l’histoire locale et régionale s’enrichit d’éléments historiques inédits de grande valeur.
La grande aventure du pèlerinage de La Salette, de 1846 à nos jours.
Ecrit en collaboration avec Victor Bettega ce livre imposant est en fait un album. Abondamment illustré (430 photos) et documenté cet ouvrage permet, tant aux pèlerins qu’aux agnostiques, de découvrir l’histoire du sanctuaire de Notre-Dame de La Salette. La description de la pose de la première pierre le 25 mai 1852 nous met immédiatement dans l’ambiance. 15000 pèlerins, 100 prêtres et 2 évêques ont affronté le mauvais temps, les sentiers escarpés, détrempés et glissants. Depuis ce jour rien n’a arrêté le flot incessant des pèlerins et des visiteurs vers ces montagnes chargées de sens.
Dans ce livre on apprend tout de l’histoire religieuse de La Salette, mais surtout on ressent le côté épique de ce pèlerinage hors norme. Longtemps les « foules de La Salette » ont dû affirmer leur foi sur des chemins éprouvants avant de trouver là-haut le silence et le recueillement. Les magnifiques photos de cet album nous décrivent subtilement l’atmosphère de ces ascensions mémorables. On perçoit que pour beaucoup, dans ces groupes endimanchés, il s’agit du voyage de leur vie! Dans le choix de toutes ces photos on discerne bien la fibre humaniste de René Reymond. Et puis quel régal de lire le chapitre sur « la réclame » ou sont listés tous les élixirs, liqueurs, onguents, tisanes, pilules, emplâtres…
La route Napoléon, de l’Ile d’Elbe aux Tuileries, 1815.
René Reymond était fasciné par Napoléon. Sans en oublier la face sombre il en a retenu, avant tout, les grandes réalisations qui imprègnent encore notre société : le Code civil, les grandes institutions (Préfets, Universités, Banque de France, École Polytechnique, Légion d'honneur...). Il le voyait certainement, à la manière d’Abel Gance, tel un prophète. Peut-être même, comme Victor Hugo, tel un Prométhée moderne. Ce livre est le fruit de son inextinguible appétit pour la recherche historique et sa passion pour l’épopée Napoléonienne. En particulier les Matheysins liront avec plaisir les chapitres VIII à XII qui retracent avec minutie l’aventureuse équipée de Napoléon entre Gap et Grenoble. Les événements de la rencontre de Laffrey y sont décrits avec un grand souci du détail. Laffrey, point de départ de la marche triomphale de l’Empereur vers Paris…
Sur le même sujet, la route Napoléon, René Reymond a aussi participé à l’écriture des Guides bleus Provence, Alpes, côtes d’Azur de 1987 et 1991.
In le Pays de La Mure, cœur du Dauphiné.
Pour cet ouvrage collectif écrit sous la direction de Bernard De la Fayolle, René Reymond se charge du chapitre intitulé : Les grandes heures de l’histoire de La Mure et nous entraine avec enthousiasme dans le passé. Faits historiques, anecdotes humoristiques, luttes d’influence ou politiques, tout lui est bon pour rendre appétant ce concentré de connaissances érudites. Grâce à lui nous pouvons constater combien il est rare qu’un si petit territoire réunisse autant de richesses patrimoniales et de personnages à si forts tempéraments. D’ailleurs, pour finir et en un coup de plume, il conclut malicieusement que le caractère Matheysin est le fruit de nos remarquables paysages de montagne et de l’âpre et pittoresque pays murois. C’est-à-dire énergique, audacieux, volontaire, résolu, courageux…
Cette accumulation de qualificatifs élogieux cacherait-elle qu’il pensait aussi têtu, procédurier, pingre…
Enigmes, curiosités, singularités ; L'insolite et le fantastique dans les communes des cantons de La Mure, Corps, Valbonnais, Vizille, Clelles, Mens, Vif.
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L'insolite et les images fortes du passé, dans les communes des cantons de : La Mure, Corps, Valbonnais, Mens, Clelles, Monestier-de-Clermont, Vif, Vizille, La Grave, Bourg-d'Oisans.
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Mystères et curiosités de l’histoire dans les communes des cantons de : La Mure, Corps, Valbonnais, Mens, Clelles, Monestier-de-Clermont, Vif, Vizille, Bourg-d'Oisans.
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Ces trois ouvrages édités en 1987, 1989 et 1991 peuvent être associés.
Les 300 chapitres et les 200 photos du premier livre de cette série sont les réponses aux sollicitations reçues par René Reymond lors de la publication de ses ouvrages précédents. Il appréciait la curiosité enthousiaste de ses lecteurs et visiteurs. C’était un grand stimulant pour son travail d’écriture. Chacune de ces requêtes devenait pour lui un défi à relever. Il avoue qu’il s’est « délecté en recueillant cette prodigieuse information ». Le succès du premier livre, l’intérêt grandissant des lecteurs, les demandes de nombreux élus, l’incitent à donner une suite dans le même esprit. Les trois ouvrages réunis constituent une véritable encyclopédie comprenant 1000 chapitres ou notices et 600 photos inédites exceptionnelles.
Les Capucins à La Mure (1642/43 - 1791).
Le souvenir des Capucins reste vivace dans la mémoire des Murois et des Matheysins. Ne serait-ce qu’à l’évocation de la place ou de l’école des Capucins…
Pour autant peu de monde en connaissait l’histoire. Les 112 pages et 60 illustrations de cet ouvrage comble cette lacune, enrichit nos connaissances sur l’histoire locale et relate un siècle et demi de leur présence à La Mure. A nouveau la riche collection de René Reymond fournit au lecteur de très précieux documents : fac-similés de lettres, gravures anciennes, plans du couvent et de l’église des Capucins ainsi que la plus ancienne photographie de La Mure datant de 1875.
Mémoire de Saint-Théoffrey.
Ce livre a été dédié à ses parents et aux familles Reymond et Froment. La pauvreté des sources documentaires classiques : archives communales, registre paroissial, parcellaires, actes de délibération ou d’assemblées a rendu difficile la rédaction de l’histoire de Saint-Théoffrey. Ces manques ont été comblés grâce à des documents parallèles, des témoignages et quantité de détails cocasses. Au final René Reymond a réussi le tour de force de mêler dans cet ouvrage le sérieux et le futile. Autant on y trouvera un article sur le compositeur Olivier Messiaen que la mention d’un arrêté municipal du 17 mai 1903 interdisant les processions… Pince sans rire René Reymond rapporte les commentaires du Petit Dauphinois Républicain au sujet de cet arrêté : « Mesure de police très louable … puisqu’elle sauvegarde la liberté de circulation sur la voie publique, qu’elle écarte, en outre, tous les sujets de troubles et qu’elle confine les cléricaux dans la seule sphère qui leur est réservée… ». Prémices à la loi du 09/12/1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat certainement !
A l’échelle du monde l’histoire de la commune de Saint-Théoffrey est bien dérisoire, cependant elle s’y intègre, s’en imprègne et par exemple l’évocation du monument aux morts 1914/1918 serait peu de chose si René Reymond en humaniste convaincu n’avait retrouvé les photos de ces malheureux soldats …
Qui se souvient encore de la remarquable église romane de Saint-Théoffrey, de ses chapiteaux du XIIe siècle mystérieusement disparus, du cimetière des innocents devenu un vague parking… René Reymond parvient à nous replonger dans l’atmosphère de cette petite communauté mais aussi à nous questionner sur notre peu de respect du passé…
La Mure et la Matheysine.
Cet ouvrage est un complément aux livres d’histoire locale précédemment publiés. René Reymond avait participé à l’écriture de certains de ces livres mais dans un souci perfectionniste il a tenu à compléter ces éditions en intégrant ici les derniers documents qu’il a recueillis lors d’un vaste dépouillement d’archives non exploitées ou ignorées.
La table des matières nous indique que la présentation est d’ordre chronologique.
Les sujets abordés sont surprenants dans leurs diversités, certains savants, d’autres plus ludiques et amusants, rebondissant de l’évocation du prieuré de La Mure au XIe siècle vers la culture de blé d’Egypte en Matheysine en passant par un condensé de la vie de François de Bonne, Duc de Lesdiguières.
Fascinante Égypte Terre de merveilles – Les Champollion et la grande énigme Égyptienne.
Nous voici arrivés au terme de la riche bibliographie de René Reymond… Cet ouvrage, le dernier paru, est une preuve de son immense curiosité. Comme toujours le texte est enrichi par de nombreux documents d’archives ou reproductions et plus particulièrement de magnifiques photos sur l’Egypte et la Nubie rapportées par son ami-voyageur le Docteur Jack Delattre.
C’est certainement sa passion pour l’histoire locale qui l’a incité à écrire ce livre, en effet la famille de Jean-François Champollion est originaire du Valjouffrey. Pour poursuivre ses études il quitte Figeac, rejoint Grenoble, côtoie le préfet Fourier passionné par l’Egypte et rencontre Napoléon Bonaparte à son retour de l’ile d’Elbe… Ces catalyseurs ont entrainé René Reymond bien loin de «sa» Matheysine natale et à 78 ans il nous prouve qu’il est toujours aussi passionné et plus que jamais ouvert au monde.
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Que de chemin parcouru depuis les premiers mots écrits à la mémoire du chanoine Auguste Dussert.
Style élégant, vivant, précis. Méthode claire. Textes érudits, certes, mais truffés d’anecdotes cocasses ou insolites. Rien dans cette bibliographie ne mène à l’ennui alors que les sujets abordés présentent souvent un degré très élevé de spécialisation ou de complexité. Puissent-ils nous inciter à nous retourner vers notre si riche passé…
Que de temps, de recherches, de travail consacrés à ses passions : l’histoire et l’écriture. Passion pour la littérature transmise à sa fille Evelyne. Professeur de français, auteur de plusieurs romans et d’une anthologie « l’Alpe Romantique » destinée à tous les amoureux de montagnes, d’histoire et de voyages.
En épilogue et ne pouvant trouver les mots justes qu’il faudrait dire ici, reprenons cette belle phrase écrite de la main de René Reymond :
« Son œuvre et son souvenir nous restent. Dans nos mémoires qui ne seront point oublieuses, il conservera la grande place à laquelle il a droit : la meilleure. »
Merci Monsieur René Reymond.
A titre particulier Merci René…